dimanche 18 novembre 2012

L'ONL


L'orchestre National de Lorraine

     Implanté à Metz, au cœur de l’Europe, l’Orchestre National de Lorraine entretient une étroite collaboration avec les institutions culturelles des pays voisins : l’Orchestre philharmonique du Luxembourg et le Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrucken, consacrée par une présence accrue au  Musikfestspiele Saar ou l’orchestre s’est produit seul et avec le Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrucken sous la direction de chef prestigieux tels Rafael Frühbeck de Burgos et Günther Herbig.

     Au gré d’évènements comme le festival d’art sacré de Paris, les Flâneries musicales d’été de Reims, la Primavera concertistica di lugano, le festival de Sully-sur-Loire…l’orchestre national de lorraine dévoile les différents facettes d’un orchestre dynamique et passionné.

     La presse espagnole a salué chaleureusement le talent e l’orchestre lors de sa tournée en automne 2005.

     Dans le répertoire de l’orchestre, les grands classiques sont au rendez-vous mais les créateurs de talent de notre époque trouvent également leur place. L’Orchestre national de lorraine en collaboration avec l’Arsenal acceuille depuis plusieurs année des compositeurs en résidence comme Patrick Marcland, Edith Canat de Chisy, Philippe Hurel et Martin Matalon. La programmation riche de nuances subtiles affirme une réalité musicale fort attrayante.

     Dans son parcours discographique, l’Orchestre national e lorraine a enregistré Stravinsky, Prokofiev, Beethoven et propose également des œuvres inédites qui mettent en valeur un patrimoine régional de qualité trop longtemps négligé, sous-estimé, voire injustement méconnu. Unanimement apprécié par la critique, on peut citer les enregistrement du  Stabat Mater et du Requiem (K617) de Théodore Gouvy. Ce dernier a obtenu les plus importantes récompenses discographiques : le choc du monde de la musique, 5 diapasons d’or, au Magasin répertoire, RTL d’or.

     En février 2006 est sorti chez Universal  le CD de Martin Matalon avec trois œuvres orchestrales majeures Torito Catalan, Trames V et III avec Eric Aubier (trompette) et Marc Coppey (violoncelle).

     L’Orchestre national de Lorraine est subventionné par la ville de Metz, le Conseil régional de Lorraine et le Ministère de la Culture et de la Communication.

                                                                                            Aziliz Massot


                                                                                                                                

lundi 12 novembre 2012

Le métier de chef d'orchestre


Le métier de chef d’orchestre


    Le / La chef d’orchestre assure la direction d’un ensemble musical. Il/Elle doit organiser de manière harmonieuse les différents instruments de musique en apportant une interprétation personnelle, tout en respectant l’œuvre initiale.
De formation musicale complète (écriture musicale, technique vocale, instruments…), le/la chef d’orchestre se doit d’avoir de réelles compétences pédagogiques et relationnelles. Fausses notes, rythme, harmonie… il/elle est à l’affût du moindre faux pas !


  • Activités

   Un chef d’orchestre étudie d‘abord personnellement l’œuvre à interpréter.
Ensuite, il répète avec l’orchestre.
Enfin, il dirige l’orchestre pendant la représentation.

  • Conditions générale d'exercice

   Le / La chef d’orchestre exerce son métier au sein d’opéras, conservatoires, salles de concert, écoles de musique. Les horaires de travail sont très irréguliers et en fonction des représentations. Il/Elle effectue de nombreux déplacements, notamment lors des tournées.


  • Compétences

   Le chef d’orchestre doit posséder des connaissances musicales et instrumentales. Il doit aussi savoir diriger et organiser un travail collectif.

  • Qualités

   Un chef d’orchestre se doit d’être très précis, discipliné, rigoureux, patient, … Le charisme est aussi une qualité non dédaignable que tout chef devrait posséder. Enfin, un chef doit savoir parler une ou plusieurs langues étrangères

  • Formations

   Ce métier est accessible à partir d’une formation musicale dans les Conservatoires à Rayonnement Régional (CRR), les Conservatoires à Rayonnement Départemental (CRD) et les Ecoles Nationales de Musique (ENM).

- CNSMD de Paris
- Ecole normale de musique de Paris Alfred Cortot


Aziliz Massot
                                               
                                                                                                                    
                                                                                                                   

dimanche 11 novembre 2012

La Baguette



La Baguette



   La baguette est généralement faite de bois, de fibre de verre ou de carbone, et comporte à l'une de ses extrémités un petit manche piriforme, de bois ou de liège ; sa longueur varie entre 25 et 60 cm. Elle est en quelque sorte l'instrument de musique du chef. Elle lui lui sert d'adjuvant dans l’exécution de l'oeuvre : elle permet de donner le tempo, battre la mesure, indiquer leurs entrées aux musiciens de l'orchestre...

   L'usage de la baguette, bien que proscrit jusqu'aux années 1820-1840, remonte, selon la première date recensée avec certitude, à 1594 où Bottrigari a laissé cet écrit : "la maestra du concert est assise à une extrémité de la table avec une vergette longue, fine et bien lustrée... et quand toutes les autres sœurs sont clairement prêtes, elle leur fait sans bruit plusieurs signes pour commencer puis continue à battre la mesure du tempo qu'elles doivent suivre en chantant et en jouant." Jean-baptiste Lully, furibond d'une piètre répétition de ses musiciens, s'est ouvert le pied en frappant de rage le sol de sa baguette (à l'époque, c'était un bâton de près d'un mètre qui était utilisé pour donner le tempo) ; il est décédé quelques jours plus tard de la gangrène de cette plaie.


   Louis Spohr, violoniste, compositeur et chef d'orchestre durant la première moitié du XIXème siècle, affirme avoir introduit l'usage de la baguette, en dirigeant la Royal Philharmonic de Londres en 1810. L'usage de la baguette fut encore controversé durant les deux décennies suivantes, puis communément et internationalement adopté par la suite.

   Aujourd'hui, certains chefs choisissent de ne pas recourir à la baguette pour la direction.

   Selon une affirmation de Leonard Bernstein : « Si [le chef d'orchestre] utilise une baguette, la baguette elle-même doit être une chose vivante, chargée d'une espèce d'électricité, un instrument doté de signification dans ses plus infimes mouvements. Si le chef n'utilise pas de baguette, ses mains doivent faire le travail avec la même clarté. Mais baguette ou non, ses gestes doivent être avant tout et toujours chargés de sens par rapport à la musique. »




Lucas CHOPE

vendredi 9 novembre 2012

L’Orchestre Symphonique

L'Orchestre Symphonique

Un orchestre symphonique est un ensemble musical formé des quatre familles d'instruments que sont les cordes, les bois, les cuivres et les percussions. Depuis la fin du XVIIe siècle, sa principale fonction est dédiée à l'exécution, dans les salles de concert, d'œuvres symphoniques ou concertantes. L'orchestre symphonique est un des ensembles instrumentaux les plus populaires, pour lesquels les compositeurs ont le plus créé d'oeuvres. Au fil des époques, il a vu sa taille, son organisation, sa sonorité même évoluer, passant des petits orchestres mozartiens aux gigantesques formations destinées aux aux exigences de timbre des oeuvres de Mahler ou Bruckner.

A l'origine, l'orchestre symphonique est composé d'assez peu d'instruments. Avec le temps, sous l'impulsion à la fois des avancées technologiques, des progres de la lutherie et de l'industrie et et également des compositeurs eux mêmes, il va élargir les densités de ses pupitres, en créer de nouveaux, y intégrer des instruments que l'on n'utilisait pas auparavant dans l'orchestre.

Le tableau ci dessous permet de se rendre compte de l'évolution sans cesse grandissante de l'effectif instrumental des orchestres symphoniques au fil des époques musicales :



Orchestre Classique
Premiers Orchestres Romantiques
Orchestres Romantiques Tardifs
Bois
2 Flutes
2 Hautbois
2 Clarinettes
2 Bassons
2 Flutes
2 Hautbois
2 Clarinettes
2 Bassons
Piccolo
(Contrebasson)
3 Flutes
3 Hautbois
3 Clarinettes
3 Bassons
Piccolo
(Contrebasson)
Cordes
6 Violons I
6 Violons II
4 Altos
3 Violoncelles
2 Contreasses
14 Violons I
12 Violons II
10 Altos
8 Violoncelles
6 Contrebasses
Harpe
16 Violons I
16 Violons II
12 Altos
10 Violoncelles
8 Contrebasses
2 Harpes
Cuivres
2 ou 4 Cors
2 Trompettes
4 Cors
2 Trompettes
3 Trombones
(Tuba)
8 Cors
4 Trompettes
4 Trombones
2 Tubas
Percussions
2 Timbales 3 Timbales
(Triangle)
(Tambourin)
(Grosse Caisse)
3 Timbales
(Triangle)
(Tambourin)
(Grosse Caisse)
(Cymbales)
(Tam tam)


La répartition des pupitres (ensemble d'instrument identiques, par exemple (pupitre d'alto, de contrebasse, de cor, etc...) n'est pas laissée au hasard. Dans un but d'obtenir le son le plus agréable, le plus puissant, le mieux hiérarchisé, la spatialisation des instruments dans l'orchestre a été étudiée, et les pupitres se répartissent selon le schéma suivant :


Au fil de l'Histoire, plusieurs orchestres sont restés célèbres, pour leur qualité d'interprétation, ou pour avoir avoir été sollicités par un compositeur en particulier qui en faisait son orchestre fétiche:
    • L'Orchestre philharmonique de Vienne (en allemand : Wiener Philharmoniker) est un orchestre symphonique autrichien considéré comme l'un des plus prestigieux au monde. Il est un symbole de la culture et de l'histoire viennoises. Le « son » de l'orchestre est raffiné, soyeux et coloré avec une tendance à la prédominance des sonorités graves, une sonorité unique et facilement discernable.
    • L'Orchestre symphonique de Londres (en anglais : London Symphony Orchestra, souvent abrégé en LSO) est l'un des principaux orchestres symphoniques anglais. Depuis 1982, il est basé au Barbican Centre, à Londres.
    • L’Orchestre Philharmonia (Philharmonia Orchestra) est un orchestre symphonique londonien créé en 1945 par Walter Legge, en résidence au Royal Festival Hall. D’abord une formation de studio, c’est l’un des orchestres les plus enregistrés au monde, avec plus de mille enregistrements dont certains des plus célèbres du siècle. L’orchestre compte notamment dans ses rangs Dennis Brain, l’un des plus célèbres cornistes du siècle, décédé accidentellement en 1957.

Le Dublin Philarmonic Orchestra au cours d'un concert.


Florian LARMINACH